La collection Narration

Introduction aux principes généraux

Nous allons voir dans cette grande partie quelques principes généraux qu’il est important de toujours garder en tête lorsque l’on travail ses dialogues.

Nous les résumons ici et renvoyons aux pages qui les concernent pour le détail.

Le less is more
Littéralement “moins, c’est plus”. Signifie que moins on en dit dans les dialogues et plus on en dit pour l’auditeur. Ne rien dire en dit souvent plus que de s’expliquer pendant des heures.
Le moins de mots possible
Pour dire une chose, utiliser le moins de mots possible, chercher même à la dire avec le minimum de mots possible.
Il ne s’agit pas ici de “less is more” — qui concerne plutôt l’absence complète de mots — mais de nerf qu’on obtient en retirant toute la graisse, tous les mots inutiles.
Cela tient aussi au principe suivant.
Moins on en dit, plus on est écouté
Moins il y aura de dialogue, moins les personnages s’exprimeront, et plus l’auteur sera écouté, plus on prêtera d’attention aux informations qu’il transmet par le dialogue.
Exception : lorsque le dialogue apporte une satisfaction intellectuelle, parce qu’il est drôle, savoureux ou riche par exemple.
Pas plus de trois lignes
C’est la longueur que ne devrait jamais dépassé les dialogues. Sauf à de très rares exceptions.
Écrire depuis l’intérieur du personnage
L’écriture des dialogues ne doit pas être intellectuel. Il faut se mettre dans la peau du personnage pour le faire parler correctement.
Ne pas oublier d’appliquer les autres principes après avoir produit un premier jet de l’intérieur.
Parler à l’œil
Même si les dialogues sont destinés à être lus, il est bon de toujours chercher à ce qu’ils soient visuels, à ce qu’ils sollicitent l’imagination visuelle du public.