C’est peut-être l’un des paradoxes les plus forts : l’auteur doit poser une marque forte sur le récit, dans l’idéal, on devrait le reconnaitre, et pourtant, il doit demeurer invisible, tout son travail doit être mis
créer l’illusion que l’histoire s’écrit elle-même.
On pourrait comparer cela, un peu, aux concours de robots : les participants doivent fabriquer un robot, prévoir son idiosyncrasie et toutes ses réactions pour qu’une fois lancé dans l’arène, le robot fonctionne en parfait autonomie, comme s’il était un corps animé de volonté et de vie.