La cohérence joue un rôle capital dans l’établissement de la structure. Peut-être parce que c’est le tout premier élément sur lequel n’importe quel lecteur, n’importe quel spectateur, va tiquer, va aiguiser sa vigilance impitoyable.
Ça n’est pas de la malveillance, bien au contraire. Toute spectatrice ou tout spectateur, toute lectrice ou tout lecteur, est animé d’une ardente envie de croire en l’histoire, est animé d’un ardent désir de croire que ce qu’il voit et vit par procuration est vrai ou pourrait l’être — encore plus lorsque l’histoire est constituée de choses aussi invraisemblables que des animaux qui parlent ou des hommes aux super-pouvoirs.
Mais pour y croire, encore faut-il qu’il n’y décèle pas d’incohérence qui briserait définitivement le charme.
Les incohérences brisent le charme,
annihile tout pouvoir du récit.