À la fin de l’exposition — c’est-à-dire à 1/4 du récit —, les cartes ont été distribuées, le protagoniste a accepté son objectif principal, ou la question dramatique fondamentale a été posée, l’histoire peut bel et bien commencer.
La fonction structurelle du développement est de rapprocher le protagoniste le plus près possible de l’objet de sa quête. On pourrait dire, de façon illustrée, qu’il s’achève lorsque ce protagoniste aperçoit enfin ce pour quoi il s’est débattu. Ça n’est bien entendu qu’une illustration et l’on verra que nombre de développements ne correspondent que de loin à cette “allégorie”.
Le développement conduit le protagoniste
à un “Point de Non Retour”.
Pour le dire autrement encore, la fonction du développement est de conduire le protagoniste jusqu’à un Point de Non Retour (PNR) — le pivot 2, à 3/4 du récit —, un point qui comme son nom l’indique amènera le personnage à ne plus pouvoir faire marche arrière. L’histoire sera alors mûre pour entrer dans la dernière phase du récit, le dénouement (dernier quart du récit).
Dans son contenu, le développement a pour vocation de montrer les moyens que le personnage principal va mettre en œuvre pour atteindre coûte que coûte son objectif.
Le développement montre les moyens mis
en œuvre par le protagoniste pour atteindre
son objectif principal.