L’apprenti-auteur est toujours à la recherche d’une méthode efficace. Très souvent, il manque d’organisation dans son travail et accuse ce manque d’organisation d’être la cause de son incapacité à parvenir à ce qu’il espère. Il recherche la méthode idéale et très souvent se cache sous cette quête la quête de la recette miracle, de la recette qui conduirait en ligne droite au chef-d’œuvre. Et l’organisation, bien entendu, en fait partie, tant les éléments à prendre en compte sont nombreux dans un récit d’une durée moyenne.
Aussi, chaque jour, on voit arriver sur nos tablettes de nouveaux logiciels se proposant d’organiser au mieux le travail de conception d’un récit.
[Faire mieux ressortir l’idée : l’auteur — apprenti ou confirmé — est obsédé par l’organisation].
Or, disons-le tout net :
OU : Or, posons-nous la question : est-ce vraiment une bonne chose de vouloir s’organiser ? N’y a-t-il rien de pire, pour l’imaginaire, pour l’imagination, que l’organisation ? Dans cette grande marmite d’où vont jaillir les idées, faut-il vraiment que les carottes sont parfaitement alignées, les pommes de terre soigneusement coupées, les choux impeccablement nettoyés ?
Je ne le pense pas.
Un maitre-mot :
Laisser régner le chaos
le plus longtemps possible.
C’est seulement lorsque le projet devient important, après quelques mois de travail dessus, qu’on peut prendre un temps pour organiser les choses.
Ne pas avoir peur de se laisser dépasser par les évènements [idée de se laisser recouvrir]