Il est bon, dès les prémices du développement et quelle que soit l’histoire, d’en déterminer le plus rapidement possible le parcours stratégique, c’est-à-dire de déterminer le plus rapidement possible les “passages obligés” du récit tel qu’il se dessine, quand bien même on déciderait finalement, conduit par les nécessités de l’histoire, les impératifs des personnages ou la volonté d’être original, de ne pas y avoir recours.
Concrètement, lorsque vous abordez la structure de votre récit, au début de son développement, vous pouvez commencer par établir une liste des scènes “qui s’imposent”, des scènes par lesquelles ce récit semble devoir fatalement passer. Libre à vous ensuite de les conserver ou non, mais gardez en tête que si ce sont les premières scènes auxquelles vous pensez, il y a de fortes chances pour que ce soit également les scènes que le public s’attende à trouver.
| CHECKUP[Avez-vous pensé établir les scènes “stratégiques” qui peuvent s’imposer à votre structure ? | elaboration] |
À vous d’être suffisamment original pour offrir à l’auditoire un traitement qu’il n’aurait pu imaginer, sans manquer pour autant de répondre à ses attentes.
De la même manière, il est bon de penser “tactique” dès le début du développement du projet et de s’interroger — de brainstormer — sur les éléments tactiques qui seraient susceptibles d’apporter de la surprise, d’apporter de l’inattendu, qui seraient en bref susceptibles de ne pas faire de l’histoire un récit cousu de fil blanc ou trop téléphoné.
| CHECKUP[Avez-vous pensé aux éléments tactiques susceptibles d’apporter de la surprise ? | elaboration] |