La collection Narration

La seconde intrigue

Dans un récit, on trouve le plus souvent deux intrigues de longue durée, l’intrigue principale et l’intrigue secondaire appelée parfois sous-intrigue.

Ces deux intrigues occupent la plus grosse partie du temps ou de la longueur du récit. Les quatre cinquièmes des évènements, en général, se consacrent à ces deux intrigues, sans qu’on puisse réellement donner de chiffres plus précis.

L’intrigue secondaire est très souvent une intrigue amoureuse — si l’intrigue principale ne l’est pas — et permet à l’auteur d’offrir un contrepoint relançant régulièrement l’attention. Elle permet encore d’éclairer d’une autre lumière ses thèmes, de donner de l’épaisseur et de la dimension aux personnages et au récit, bref, d’élargir et d’approfondir son histoire.

Certaines langues affirment qu’une de ces deux intrigues est réservée à la femme — parfois l’intrigue principale, parfois l’intrigue secondaire en fonction de la cible — et l’autre s’adresse à l’homme, pour que le récit puisse intéresser aussi bien l’un que l’autre. D’autres langues vont jusqu’à affirmer que l’intrigue masculine doit mettre à l’honneur l’action et l’intrigue féminine doit mettre en scène l’amour.

Ces approches limitatives nous semblent tirer l’humanité vers le bas plus qu’elles ne l’élèvent et, quelle que soit leur pertinence ou leur efficacité, nous ne les préconiserons pas ici.