Oublions tout ce que nous venons de dire et essayons d’approcher la structure par un autre versant.
La structure, c’est le
plan de route de l’histoire.
La métaphore du “plan de route” est très utile, car elle va jouer à plusieurs niveaux, autant au niveau de la construction de l’histoire elle-même que de l’aide que ce plan apporte à l’auteur pour atteindre l’histoire rêvée.
Si la structure est le plan de route de l’histoire, il faut garder en tête qu’un plan ne restera jamais qu’un plan : il ne raconte pas les paysages, il ne raconte pas le climat, il ne raconte pas les détails de la route. Il trace des chemins artificiels, il pose des distances, des jalons. Un plan ne sera jamais un film du voyage vu au travers de la vitre d’une voiture ou d’un train. Il n’est pas là pour raconter l’histoire, il n’est que la promesse d’un voyage possible, il est là pour en dessiner le parcours et le pourtour.
Il faut donc s’efforcer, en abordant la structure dans un premier temps, de voir son histoire de plus haut, de prendre de la hauteur. On peut y parvenir, pour commencer, en respectant ces quelques consignes utiles :
C’est ainsi que vous pourrez utiliser profitablement ce plan de route de votre histoire et partir sur les meilleures bases.