Je préfère le terme “équilibre” pour la première partie — en tant que “équilibre des tensions” — car les histoires commençant par une réelle harmonie sont rares — “harmonie” comme “absence de tension”. La plupart du temps, le personnage vit dans une situation conflictuelle, quand bien même cette situation conflictuelle se résumerait à la solitude. Quoi qu’il en soit, le personnage parvient à maintenir un certain équilibre, à se faire une raison quant à sa solitude.
L’élément perturbateur va alors faire vaciller cet équilibre peut-être précaire, le mettre à l’épreuve.
L’exemple de la love-story est riche d’enseignement. Au début, on ne peut pas dire que le personnage vive “en harmonie”. Souvent, il est seul ou mal accompagné. Mais dans le préambule, il parvient à maintenir l’équilibre, à se faire une raison.
Et puis il rencontre “l’élu(e)”. Son équilibre est alors remis en cause et il va s’efforcer, justement, d’atteindre l’harmonie véritable.