La note d’intention permet à l’auteur de s’interroger sur la ou les thématiques de son histoire, sur ses partis-pris ou encore sur la ou les prémisses qu’ils voudraient adopter. Utilisée à bon escient, elle peut même l’aider à concevoir la structure ou les personnages.
En d’autres termes, la note d’intention permet de “réfléchir” et de “réfléchir autrement” son histoire, sans s’encombrer de la mécanique des intrigues ou des personnages, sans s’encombrer de narration.
Dans ce mode de travail, la note d’intention peut avoir la forme que l’auteur voudra lui donner. Elle peut par exemple réserver une section par thème à aborder, se structurer par question ou encore par types d’élément narratifs (la structure et le rythme, les personnages, les thèmes, etc.).
Quoi qu’il en soit, cette note d’intention se révèle utile à tous les stades de l’avancée du projet, pour prendre du recul, pour aborder le récit d’une façon moins narrative, plus réfléchie.
La note d’intention permet de préciser au lecteur des points qui pourraient passer inaperçus dans le scénario. Elle permet également de contextualiser le projet.
Elle gagne à être plus maligne qu’intelligente, plus brillante que démonstrative. Même si la note d’intention reste un document à caractère plutôt “intellectuel”, elle a tout à gagner à être aussi inventive que les autres documents.